L’association

Professeur Jean-François GAUTIER

Président

J’ai repris la présidence de l’ASSERATD en 2018 afin de poursuivre l’action de mes prédécesseurs, le Dr Hervé LEBLANC et le Pr Philippe PASSA. Cette association était très engagée dans l’amélioration des soins aux patients pour la recherche effectuée dans le Service de Diabétologie du Groupe Hospitalier. Le diabète est une maladie chronique et les liens tissés entre les soignants et les patients sont étroits. Il m’est apparu à la fois logique mais surtout enthousiasmant de participer et de développer l’aventure commune patients-soignants dans le service de la lutte contre cette maladie.

Alixe BORNON

Marraine

Alixe apprend qu’elle est diabétique à 13 ans mais pas question de se priver de douceurs sucrées ! Le diabète ne l’empêchera pas de réussir son pari : créer une boutique de pâtisseries et de chocolats et biscuits …mais à index glycémique contrôlé (sous la barre des 30, ce qui représente une diminution d’environ 60% de moins par rapport à celui d’une pâtisserie ordinaire), idéals pour tous les diabétiques mais plus généralement pour tous ceux qui souhaite réduire l’apport en sucre dans leur alimentation. Les douceurs qu’elle crée représentent aussi 40% de calories en moins par rapport à une pâtisserie classique grâce à la baisse de glucides.

Bénédicte YOLDJIAN

Vice-présidente

Je suis diabétique depuis l’âge de 11 ans et lors de la découverte de mon diabète je me suis rapprochée d’associations de patients. L’échange avec d’autres diabétiques m’a beaucoup aidé et faire partie d’un groupe ayant les mêmes préoccupations que moi m’a permis de mieux vivre avant la maladie et d’aller de l’avant !

Aujourd’hui j’ai choisi de m’investir auprès de l’ASSERATD parce que je souhaite soutenir les autres patients diabétiques et partager ma connaissance de la maladie avec eux. Notre mission sociale d’aide directe aux patients me tient particulièrement à cœur et donner accès aux patients à des traitements de pointe non remboursés par la Sécurité Sociale est ma plus grande fierté. 

François BREGEON

Bénévole

Pour ma retraite, j’envisageais une activité bénévole au service des diabétiques, étant moi-même diabétique type 1. Pour ce faire, la Fédération Française des Diabétiques m’a formé comme patient expert en 2020. J’ai donc pu intégrer l’équipe de soignants du service de diabétologie de l’hôpital de Lariboisière qui anime « l’Education Thérapeutique des patients » en septembre 2021. 

Je co-anime avec un diabétologue un atelier le mercredi et jeudi. J’ai également participé à un atelier sur l’insulinothérapie fonctionnelle. J’ai participé à la journée du diabète à l’hôpital qui consistait à dépister des gens présentant un risque de diabète.

Ma présence est complémentaire aux soignants en apportant mon expérience de diabétique. J’essaie de traduire le discours médical chez ceux qui ont des difficultés à l’intégrer. Je pense que les patients se sentent rassurés d’entendre une personne qui vit au quotidien la même maladie.

J’envisage d’animer un atelier qui s’adressera spécifiquement aux jeunes adultes diabétiques avec un suivi sur un an. 

Anne-Constance BRETON

Membre du bureau

Je suis diabétique depuis l’âge de 6 ans.

C’est apparu comme ça….

Des fringales en pleine nuit, un orgelet sur l’œil impossible à soigner, des envies d’uriner permanentes et une bouche si sèche !

Ma mère s’est aperçue très rapidement de ces signes « étranges » sans savoir de quoi il s’agissait.

Elle s’est battue pour que les médecins généralistes et pédiatres prennent en compte ces signes considérés comme des « conséquences des chaleurs d’été ».

Hospitalisation à Robert Debré, mise en place d’un traitement d’insuline, dextros 5 fois par jour dans mes petits doigts, jus de raisin et pain… si besoin. Je vous avoue que j’adore toujours manger en pleine nuit en cas d’hypoglycémie…. les dragibus sont sur ma table de chevet !

Puis, le quotidien reprend le dessus avec « juste en plus », un diabète à gérer. Il fait partie de toi. C’est ta force, ta différence, ton identité, ton stress, une maîtrise permanente. Personne ne peut se rendre compte… sauf toi.

Passer un examen en pensant que je ne peux être en hyperglycémie sinon je vais moins bien réfléchir.

Être sur des pistes de ski en croyant qu’on est en hypo… manger comme quatre… et finir à 5 grammes !

Se faire une insuline « l’air de rien » dans les toilettes d’une boîte de nuit.

Accoucher et s’assurer de ne pas être en hypo…

Oui, oui, c’est bien tout cela dont on ne parle pas vraiment et qui justifie mon envie de faire partie d’une association qui parle aux diabétiques… de la vie !