Présentation d’une étude rétrospective qui compare l’efficacité sur les événements cardiovasculaires des inhibiteurs de SGLT2, nouvelle molécule qui augmentent l’excrétion urinaire de glucose au Sulfamides hypoglycémiants, médicaments anciens qui stimulent la sécrétion d’insuline, chez des patients suivis pour un diabète de type 2 traités par analogue du GLP1. Les résultats retrouvent un bénéfice cardiovasculaire de l’association d’un analogue du GLP1 et d’un inhibiteur SGLT2 par rapport à l’association plus classique, analogue GLP1 et Sulfamide hypoglycémiant : moins d’infarctus du myocarde, moins d’événements cardiovasculaires mais pas de modification de la mortalité à 1 an.
Présentation d’une étude originale qui évalue une nouvelle molécule qui inhibe un récepteur (nommé récepteur de l’Activine 2) chez des patients diabétiques de type 2 obèses. Il s’agit d’une injection par mois intraveineuse chez 70 patients tirés au sort, soit ils recevaient du placebo soit ils recevaient la molécule. Les résultats sont les suivants : diminution du poids, diminution de la masse grasse, augmentation de la masse maigre, diminution du périmètre abdominal, bref, la nouvelle molécule semble efficace et bien tolérée. Ceci-dit il s’agit d’une administration intraveineuse ce qui est contraignant.
Présentation d’un article qui évalue la relation entre une mesure de la fluorescence au niveau de la peau d’un produit qu’on appelle « age » (pour Advanced Glycated End Product) et la survenue ultérieure de plaies du pied (mal perforant plantaire). Ce papier démontre que cette mesure de fluorescence au niveau de la peau (mesure non invasive qui dure environ 10 min) est corrélée à la survenue ultérieure de plaie de pied et pourrait permettre de dépister des populations à risque.
Professeur Jean-Pierre Riveline
Service d’endocrinologie, Hôpital Lariboisière, Paris